PENSEES BADINES


Ce matin, j’avais des pensées badines, mutines. Je vous explique pourquoi.
Je baguenaudais en forêt, le diésel avait atteint sa vitesse de croisière, qui est également sa vitesse de pointe, dans les neuf kilomètres à l’heure, vent arrière.
Soudain, venant vers moi, je vis une coureuse sur la passerelle qui surplombe le triage d’Achères. Son t-shirt était bien tendu sur une paire deux seins qui auraient fait dire à un ancien collègue de travail, au choix :
*    “Si j’avais des seins comme ça, je les tripoterai toute la journée”.
*    “Si elle tombe en avant, elle ne se fera pas mal au nez”.
Elle ne se doutait pas qu’elle engendrerait chez moi de telles pensées. D’ailleurs, elle ne me gratifia d’aucun regard, l’œil dardé sur l’horizon, la poitrine en avant, ce qui demeure toutefois un gros avantage au moment de franchir la ligne d’arrivée. Je me demande si les femmes se retournent et regardent notre cul quand nous les croisons.

Je voudrais bien que Jacques R. me dise si “une paire deux seins” est un pléonasme.

J’ai une devinette pour vous, niveau GM (grande maternelle).
Pouvez-vous me dire ce qui est plus facile à porter avec les pieds qu’avec les mains ?

Question d’intervalles.
J’ai regardé hier soir l’émission sur la trois qui traitait de la débâcle de 1940. J’ai modérément apprécié mais cela m’a donné l’envie de vous faire réfléchir sur une notion, celle d’intervalles qui nous cassait les pieds à l’école primaire.
Si on vous demande combien d’années séparent 1940 de 1944, vous allez soustraire 1940 de 1944, la soustraction vous donnera le résultat de 4.
Pourtant, l’année 1940 plus l’année 1941, plus l’année 1942, plus l’année 1943, plus l’année 1944, cela fait bien 5 années.
Si maintenant, je vous dis : “ Les allemands ont envahi la France le 1er janvier 1940 et sont partis le 1er janvier 1944”, cela ne fait que 4 années et un jour, c’est long, mais un peu moins.
Si je vous dis : “ Les allemands ont envahi la France le 31 décembre 1940 et sont partis le 1er janvier 1944, cela ne fait que trois années et deux jours, c’est trop long, mais un peu moins.
Heureusement, nous avions un génial Etat-major et la ligne Maginot.
Grâce à Michel R. nous avons enfin fait la paix avec nos voisins d’outre Rhin.

M.V.