Le Mouvement Spiridon
La course à pied permet l'épanouissement du coureur dans la convivialité quel que soit son âge, son sexe, la couleur de sa peau ou ses idées. Courir au naturel, sans élitisme,ni recherche de retombées financières. C'est l'Esprit Spiridon.
Un mouvement au service de la course à pied pour tous
Origine et débuts
En février 1972 paraissait le «numéro 0» de Spiridon, revue de course à pied lancée par Noël Tamini et Yves Jeannotat. Ce titre rappelait le nom du premier vainqueur du marathon des Jeux Olympiques modernes (Athènes, 1896), le Grec Spiridon Louis. La revue s’efforçait de promouvoir la course à pied d’abord comme un loisir profitant à la santé, ensuite seulement comme sport compétitif. Rapidement, Spiridon réunit autour d’elle tout le petit monde des coureurs à pied, monde d’ailleurs en constante croissance, ces années-là.
Bien vite, les pratiquants et les lecteurs de la revue éprouvèrent le besoin de se regrouper. Naquirent ainsi les «Spiridon-Clubs», en Allemagne, France, Suisse, Belgique, Italie et au Québec. La plupart d’entre eux, malgré des mutations successives, sont toujours actifs. Leur but était, à part celui de soutenir la revue, de développer une activité complémentaire à celle des fédérations nationales d’athlétisme. Celles-ci s’occuperaient des courses à l’intérieur du stade, les Spiridon-Clubs des courses hors stade (route et cross). Plus particulièrement, les clubs Spiridon entendaient traiter coureurs d’élite et néophytes sur le même plan, encourager la pratique de la course à pied par les femmes, les jeunes et les vétérans, inciter à la modification des règlements qui restreignaient cette pratique.
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