LE PERE NOEL AURAIT DONC UN FILS . . . .






 

LE SOUFFLET DE DECEMBRE.

 

SOUFFLET N°372 décembre 2023

(Parution mensuelle de l'A.C.C.F.)

Blog : http://accf1985.blogspot.com

Email.Accf1985@gmail.co


Commençons par le compte-rendu de la réunion de bureau qui s'est tenue le 12 décembre à Oissel. Etaient présents: Laurent DESANGLOIS, Christian GUILOPPE, Jean-Claude LEFEUVRE, Jean-Paul LE METAYER, Jacques MAILLET, Didier MONTAROU, Ingrid et Michel RECOQUILLAY, Jean-Claude SIMON, Michel VIEUX et Robert VINCENT.

Après avoir souhaité la bienvenue à Laurent DESANGLOIS et souligné le retour de Jean-Paul LE METAYER, le président fait part des messages d'amitiés qu'il a reçus de Sylvie et Michel DAVOINE, Daniel CAILLEMET, Lina et Gérard LELEU.

Le bureau revient brièvement sur la dernière A.G. dont le déroulement a largement été relaté dans le dernier numéro des Foulées Cheminotes; encore merci à notre G.O. Pour ce qui concerne l'A.G. 2024, Christelle MIDAVAINE et Bruno MEUNIER, avec l'appui de Jean-Claude SIMON, pourraient nous proposer un séjour du côté d'Ambérieu-en-Bugey (un noeud ferroviaire important) dans l'Ain à la fin de la dernière semaine de septembre.

Bilan financier.

Nous terminons l'année avec 44 adhérents à jour du règlement de la cotisation .

Didier remet et commente en séance le document comptable également ci-joint et attire l'attention sur le montant élevé des frais bancaires, Jean-Claude SIMON précise que l'US CORG, confrontée au même problème, a changé d'organisme bancaire, nous prospecterons pour éventuellement en faire de même.

Le bureau décide de proposer lors de notre A.G. une augmentation de la cotisation 2025 de 2€ par adhérent ce qui conduirait à demander 20€ pour une cotisation individuelle et 32€ pour un couple.

Règlement de la cotisation 2024: 18€ en individuel ou 28€ pour une famille. Vous pouvez procéder par virement (à privilégier): coordonnées IBAN FR 76 1820 6002 4265 0489 3522 712, dans le motif du virement il faut bien préciser: nom, prénom, adhésion A.C.C.F., ou par chèque à l'ordre de l'A.C.C.F. à adresser à : Didier MONTAROU – 11 avenue de l'Armée Leclerc – 78190 TRAPPES en YVELINES. 19 amicalistes ont d'ores et déjà procédé à son règlement.

Pour répondre à une question d'un participant à qui un amicaliste lui a dit ne plus recevoir des nouvelles de l'amicale (Soufflet et Foulées Cheminotes); il est précisé que l'amicaliste concerné n'a pas réglé sa cotisation de 2022 et de 2023, ce qui nous a conduit à penser qu'il ne souhaitait plus être des nôtres.

Jean-Claude SIMON évoque la situation de l'US METRO qui désormais s'est retirée de l'U.S.C.F; il précise aussi que certains CASI n'ont plus la même approche du sport cheminot ce qui pourrait remettre, à terme, en cause l'activité de certains comités; il indique également qu'en raison des J.O. Il n'y aura pas de challenges inter-comités en 2024. Une affaire à suivre.

Quelques brèves évoquées au cours de la réunion

  • 3 amicalistes (Brigitte LENOBLE, Lina LELEU et Daniel JEGADEN) également membres de l'US CORG Athlétisme ont été récompensés lors de l'A.G. de ce club que préside Jean-Claude Simon.

  • Le 3 décembre Laurent DESANGLOIS, Christian GUILOPPE et Jean-Claude LEFEUVRE étaient bénévoles lors du cross Souvenir René PAJOT qui s'est disputé à Saint Etienne du Rouvray, c'est une organisation de l'association Running Club Stéphana 76 dont font partie nos 3 amis. Laurent précise que René PAJOT était le fondateur de cette association qui à l'origine s'appelait les Vétérans du Cross dont Georges BOURGES, qui fut un des nôtres et en a été un temps le président. La famille PAJOT s'investit pleinement dans l'organisation de ce cross en fournissant notamment de nombreuses coupes.

  • A peine revenus de Cuba, Ingrid et Michel RECOQUILLAY ont participé le 10 décembre aux 5 km de la Corrida de Thiais qu'ils bouclent en 36'46'' pour Ingrid et 36'47" .....pour Michel, 475ème et 476ème sur 537 arrivants et 2ème place pour Ingrid dans sa catégorie (voir photo sur le blog).

  • A propos de Cuba, Robert donne le bonjour de Jacques ROUSSERIE, un postier brivadois à la retraite que les amicalistes participant au séjour sur cette île ont eu l'occasion de rencontrer en avril/mai 2012 (voir le blog).

Après l'apéritif offert par Jacques MAILLET, que nous remercions, nous n'avions plus qu'à goûter aux plats du chef du "Rendez-vous des Gourmets".

Cette " formalité" accomplie, il restait aux non-normands de rejoindre la capitale, Jean-Claude SIMON nous proposa une petite balade touristique qui nous permit de visiter les gares d'Elbeuf et et de Bernay. . . . .

La prochaine réunion est programmée pour le mardi 19 mars à 10h00 à Oissel .



Robert


Le bureau de l'A.C.C.F. vous souhaite de Joyeuses Fêtes.



"LE PETIT TRAIN BLEU DE L'ADRAR" EN NOVEMBRE

Voyage hors du commun avec Maryvonne et Yves.

C'est à bord de ce train conçu spécialement pour les voyageurs, équipé d'une motrice suivie de 2 wagons-couchettes de Choum à Zouérate que notre croisière ferroviaire atypique s'est déroulée en Novembre, sur l'unique voie ferrée du Sahara qui chaque jour depuis 1963 achemine le minerai de fer du  plus grand train du monde sur plus de 700 km de Zouérate à Nouadhibou.










Le mécanicien du train qui nous a permis de monter dans la cabine pour être aux premières loges.

Une partie du groupe lors du pique-nique dans le désert.
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Campement saharien à Ben Amira/Ben Aïcha près du monolithe dans les dunes sous la Khalma  saharienne (tente) durant 2 nuits, randonnée à pied dans les dunes pour rejoindre le monolithe. Quelle chaleur!





Trajet désertique par la passe d'Amogiar canyon de grés (où fût tourné le film "Fort Saganne), passage par Chinguetti surnommée "la Sorbonne du désert" classée au patrimoine mondial de l'Unesco et ses manuscrits datant du Moyen Age.

Visite de Chinguetti, "ville sainte des sables", envahie par les ergs dunaires qui progressent.








Le chargé de protection de ces merveilles nous ouvre ses bibliothèques et nous explique que cet héritage est aujourd'hui menacé.


Nous laissons Chinguetti derrière nous pour rejoindre Atar, son musée et marché et enfin Nouakchott (visite du port) et embarquement.



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Périple de 9 jours avec un petit groupe de 14 personnes, fin du voyage hors normes au pays des sables.

Maryvonne.
 

 

Le blog vous souhaite un Joyeux Noël.

DANS LES ARCHIVES DE JEAN-PIERRE GREAU

Jean-Paul MARTINAUD, un ami de Jean-Pierre, cheminot coureur cycliste et licencié  comme lui au V.C. Saintais dans les années 60.





 

COURSE EN ENDURANCE ET HATHA-YOGA

 

Course en endurance et Hatha-Yoga 

 Mon projet d’entrée à l’Ecole Française de Yoga (EFY) incluait la recherche de la complémentarité entre le Yoga et la course à pieds. J’envisageais ce rapport dans la préparation du corps à l’effort, la prévention des blessures, la récupération, l’efficacité du souffle, la circulation des énergies. Bien que tous ces aspects soient importants, j’entrevis rapidement que l’apport fondamental résidait dans LA PRÉSENCE À LA RESPIRATION. Ainsi, mon investigation s’attacha à affiner la conscience du souffle; cette direction privilégia l’endurance plus propice à l’observation que la résistance. 

 POINTS COMMUNS ENTRE LE HATHA-YOGA ET LA COURSE À PIEDS 

 Bien que l’une soit une recherche spirituelle et l’autre typiquement sportive, nous pouvons déceler quelques convergences intéressantes qui seront sommairement énoncées. 

 1/ LA RESPIRATION OCCUPE UNE PLACE CENTRALE. 

Le Yogi vit, épanouit la posture grâce à la dynamique du souffle. La respiration l’aide à calmer l’agitation mentale ( toutes ces idées, ces peurs qui surgissent du passé, ou se projettent dans le futur, nous empêchant de vivre pleinement le présent ) principale obstacle à la concentration, à la maîtrise de soi. 

Le coureur à pieds se soumet à l’ »intelligence du corps» qui harmonise les rythmes cardiaques et respiratoires avec l’intensité de l’effort. Parfois, la mobilisation du corps et de l’esprit à courir chasse les soucis, calme le mental. Les entraînement longs déclenchent la production d’endorphines (morphine naturelle sécrétée par le cerveau) qui peuvent susciter un climat de bien être, d’équilibre. 

 2/ CONNAISSANCE DE SOI Le yogi tente de se libérer de tous les conditionnements qu’il a reçu, pour atteindre son être authentique. Pour lui, la connaissance profonde de soi-même conduit à comprendre la vie, l’univers. Le coureur cherche à se connaître, à se dépasser en allant au bout de lui-même dans sa discipline. 

  3/ LA MISE EN JEU DES ÉNERGIES. Le yogi soigne son accueil du Prana : cette énergie subtile qui baigne l’atmosphère, et imprègne les aliments. Il veille à sa bonne circulation dans l’organisme. Il vise à libérer cette énergie primordiale ( la Kundalini ) qui est censée sommeiller dans le bassin. Le coureur à pieds capte à son insu les rayons qui émanent de la terre et du cosmos. Sa frénésie d’efforts brasse ses énergies internes.

 4/ PURIFICATION DE L’ORGANISME. Le yogi surveille son alimentation en quantité et en qualité. Il utilise des postures, des techniques spécifiques pour nettoyer ses organes, ses fonctions. Le coureur à pieds est soucieux d’une nutrition adaptée et équilibrée. La circulation rapide du sang, la transpiration abondante favorisent l’élimination des toxines, stimulent les défenses naturelles.

 5/ CONCLUSION 

Nous constatons des effets bénéfiques voisins. Mais les échelles sont incomparables. Pour l’une, il s’agit de résultats plutôt induits ( quoique de nombreux coureurs s’informent pour tirer le maximum d’épanouissement de leur pratique ). Pour l’autre, nous assistons à une discipline tendue vers le sens de la Vie. 

 ENDURANCE ET CONSCIENCE DU SOUFFLE 

 La respiration est la seule fonction vitale sur laquelle notre volonté peut agir. Nous Iui accordons facilement une valeur symbolique : elle accompagne notre destin du premier appel d’air au dernier soupir. Être attentif au souffle en courant ouvre donc notre pratique à une dimension profonde de la Vie en nous. Je n’oublie pas le rôle décisif du Cœur dans la course à pieds, pour souligner sa place symbolique prépondérant dans la démarche spirituelle. Mon expérience a traversé plusieurs étapes. Elle ne se prétend pas exemplaire, mais invite chacun à l’expérimentation.

 1- ACCENTUATION DE L’EXPIR.

 L’expiration représentant le temps passif, j’ai d’abord décidé de la forcer en serrant fortement les abdominaux. L’inspiration se trouvait amplifiée par le vide créé. Une bonne oxygénation s’installait ainsi qu’une vitesse d’endurance stable, réglée par la cadence respiratoire régulière. 

 2- RESPIRATION PAR LE NEZ. 

Dans le yoga, le nez est l’unique organe de réception de l’air. L’idée de courir en inhalant exclusivement par le nez s’imposa. Était-ce possible ? Une élève m’assura qu’un professeur de l’école avait couru de cette manière.

 Les premières tentatives furent laborieuses mais encourageantes. Je m’interdisais de respirer par la bouche en mordant la lèvre inférieure. Je dus diminuer ma vitesse d’endurance pour éviter l’asphyxie. Le va et vient rapide et inhabituel de l’air dans les narines provoquait dans le nez un écoulement abondant et gênant.

 L’attention requise calmait par intermittence l’agitation mentale. Le bien être ressenti me semblait meilleur et rapidement, je préférais, au détriment de la performance, courir « bouche cousue «. 

À mon avis, cette méthode freine la tendance pernicieuse à courir, à son insu, en résistance douce ( 140 à 160 pulsations cardiaques par minute ), car, elle occasionne une fatigue insidieuse aux coureurs persuadés de s’entraîner en endurance ( moins de 140 pulsations par mn ).

 3- La RESPIRATION THORACIQUE 

 Quand la respiration nasale devint facile, mon intérêt se porta sur la cage thoracique. En effet, spontanément, j’augmentais la dilatation du thorax pour prendre plus d’air. Mon attention se fixa à l’avant de la cage. La forte expansion exercée à cet endroit par une inspiration intense me procurait la sensation d’être tiré par un fil invisible à chaque inspire. Cette impression bien réelle encourageait l’effort. 

 4- RESPIRATION ABDOMINALE ET HARA 

Le yoga distingue trois étages de respiration : la respiration abdominale, la respiration thoracique, là respiration claviculaire. Les respirations thoraciques et claviculaire nécessitent l’intervention de notre volonté. La respiration abdominale naturelle s’applique à notre survie, elle alimente nos moments de repos, de sommeil, d’inattention; elle est toujours présente. 

Je m’intéressais à cette notion, venue du Japon, de Hara : cette énergie vitale qui siège dans le bassin. Je désirais l’intégrer dans mon expérience. Dans ce but, tout en continuant à forcer l’expire, au moment de l’inspiration, je me rendais vigilant aux sensations dans le ventre et le bassin. Parallèlement, je m’habituais à compter mentalement la durée de la respiration pour éviter que mon esprit se disperse. J’en tirais des résultats intéressants : 

 a) LA NOTION DE CENTRE. 

Le bassin sortait de l’oubli. Il existait concrètement, se remplissant ( le ventre se gonfle à l’inspire ), et se vidant ( le ventre se rentre à l’expire ), au gré du flux et du reflux respiratoire. Le bassin devenait la partie fixe qui se déplaçait parallèlement au sol, d’où venait l’énergie motrice, et à partir duquel s’articulait le reste du corps. Cette conscience du bassin donnait un support solide à la colonne vertébrale, et l’incitait à se redresser , à s’étirer. Dans le même temps, ce besoin de verticalité m’invitait à tirer le balancement des coudes vers l’arrière pour ouvrir la cage thoracique. On voit que cette conscience du bassin à des conséquences heureuses : elle améliore la respiration en ouvrant le Thorax, elle prévient le tassement des disques intervertébraux en suscitant un désir d’étirement de la colonne que favorise l’effet mécanique d’une respiration intense et complète. 

 b) EFFET DE L’ÉQUILIBRE INSPIR-EXPIR. 

Dans mon cas, les 25 premières minutes, spontanément, les deux temps respiratoires sont symétriques. Je compte jusqu’à 3 pour chaque phase. À chaque forte inspiration, la pénétration de ce vif courant d’air procure la sensation d’une force qui s’exerce à l’arrière du bassin que j’observe.

 c) EFFET D’UNE DISSYMÉTRIE INSPIR-EXPIR. 

Ensuite, le cœur s’accélérant, la respiration s’adapte toute seule, j’inspire pendant 2 temps et j’expire pendant trois temps. Toujours à l’inspire, la poussée que je sentais à l’arrière du bassin, se déplace au niveau de l’articulation de la hanche. Le rythme étant impair, je reçois, alternativement à droite et à gauche, au moment de l’inspire, une impulsion à la jambe qui part en avant. Cette impulsion me donne l’envie d’allonger la foulée en question et d’étirer le buste et le cou.. Cette force reçue à l’inspire, je l’assimile à l’énergie vitale, elle prend le relais de mon mental. Le corps n’obéit plus à mon volontarisme sportif, mais suit ses propres forces, ce qui m’inspire un sentiment de facilité. 

 CONCLUSIONS 

Une respiration attentive par le nez, et la conscience du bassin ont de nombreux effets bénéfiques : 

 - la vitesse d’endurance est automatiquement réduite. Nous évitons ainsi d’accumuler de la fatigue par des entraînements trop rapides. 

 - la respiration est globale. Les orifices du nez étant étroits, nous sommes obligés d’intensifier l’inspiration et l’expiration. Tous les muscles inspirateurs et expirateurs sont mobilisés, les épaules doivent s’ouvrir pour libérer la cage thoracique. Les trois étages de la respiration (abdominale, thoracique, claviculaire ) sont sollicités, provoquant une ventilation complète des poumons, et une bonne oxygénation du sang. 

 - le bassin devient le centre de l’effort. L’attention portée à la respiration abdominale, permet de ressentir au moment de l’inspire une force, une poussée qui s’exerce à l’arrière du bassin ( rythme pair ), ou aux hanches ( rythme impair ) et qui stimule l’effort ( allongement de la foulée ). Cette force naturelle évince le volontarisme du mental, et laisse s’exprimer librement notre vitalité corporelle. 

 - l’étirement préventif de la colonne vertébrale. Mécaniquement, une respiration intensive a tendance à « allonger » la colonne, dans la partie haute, pendant l’inspiration, par les pressions exercées par les poumons qui se gonflent, dans la partie basse, pendant l’expiration, par la pression de la sangle abdominale qui se contracte pour chasser l’air. De plus, la conscience du bassin installe un point d’appui solide à la colonne qui l’incite à s’étirer, à atteindre sa juste verticalité. 

 Daniel CAILLEMET( 1997/1998 )

J’ai laissé le texte en l’état, je crois que je l’écrirais maintenant différemment.

Le contenu n’engage que moi, j’étais le seul cobaye de mon expérience ! J’espère que mon ressenti n’était pas délirant ! et mes conclusions farfelues !

Comme je ne cours plus, je ne peux pas la reproduire.

Libre à d’autres coureurs de tester ma démarche et de constater l’effet éventuel sur eux-mêmes.

60 ANS APRES.....

 

Le dimanche 26 novembre à Brioude lors du banquet des classes 67 et 68 j'ai retrouvé 5 de mes équipiers finalistes il y a 60 ans du championnat de la Haute-Loire de football dans la catégorie des cadets.


DE L'A.C.C.F.AU YOGA.

 

De l’ACCF au Yoga


( nota : je ne fais pas la promotion du yoga, juste le partage, sans prétention , d’un cheminement personnel pour lequel l’ACCF et la SNCF ont joué un rôle important. Il existe d’autres disciplines, traditions toutes aussi bénéfiques. Par exemple, un temps, j’ai apprécié la pratique du QI Qong en plein air.

Sachons également, que c’est un Yoga adapté qui est pratiqué en Occident.

Pour ne pas alourdir le texte, je n’explicite pas le sens des concepts, la biographie des auteurs, consultables sur internet ).

Au début de l’Amicale, nous avons organisé des entraînements collectifs en forêt du Rouvray. Bien informé et méticuleux dans sa préparation, Daniel Hamel nous a initiés aux étirements, en prévention des problèmes musculaires, articulaires, vertébraux. Les articles sur le sujet, dans les revues de courses pédestres, ont renforcé mon intérêt pour ces exercices.

Un jour, sur un étalage de marché, je suis attiré par un livre sur le Yoga et la maternité ( je dois beaucoup à la Femme ! ). En le feuilletant, j’ai l’impression que les exercices d’étirements sont inspirés de certaines postures de Hatha Yoga. Je me demande s’il ne serait pas intéressant d’allez voir la source de ces techniques.

Je m’inscris aux cours de yoga de ma ville, puis je découvre les séances proposées au centre de loisirs des cheminots. La pratique me plaît, au point d’acheter un livre de vulgarisation.

La perspective de partir jeune en retraite, me pose la question de mon utilité sociale, pendant cette future «inactivité » chargée de potentialités inconnues bonnes ou mauvaises. L’idée de me sentir utile à la société, en enseignant le Yoga que je trouve si positif, me gagne.

La professeure du centre de loisirs me recommande l’EFY située rue Aubriot à Paris. Je profite d’un découché pour voir l’établissement, et prendre un dossier d’inscription, dans le projet d’un congé AGECIF.

Dès l’entrée dans les locaux, un poster sur Jung m’interpelle. Mes connaissances en psychanalyse se limitaient à Freud. Sitôt rentré chez moi, je consulte mon encyclopédie. Je suis particulièrement frappé par le concept d’individuation qui semble étonnamment me concerner. Je suis dans la tranche d’âge, je me sépare de ma concubine, je cherche du sens à ma vie…..

 Les diplômes d’enseignant de Yoga ne sont pas reconnus à l’époque, je ne peux pas prétendre à un financement AGECIF. Je réussis à contourner l’obstacle, grâce à une lettre de recommandation du sympathique directeur

du centre de Loisirs, pour lequel je pourrais animer un cours de Yoga si je suis diplômé. Finalement, mon dossier est accepté, 900 h de cours, étalées sur 4 ans, effectuées le week-end, et un stage annuel. La formation n’est pas dogmatique avec ses quatre approches et comprend en plus de la pratique corporelle, des cours théoriques sur les traditions spirituelles, l’anatomie, la diététique… etc. Je m’accorde avec le bureau de commande, pour traduire ces 225h annuels en une trentaine de congés formation. En semaine, les cours de yoga de l’école, sont ouverts aux élèves des week-ends. Ma carte de train sera précieuse pour ces multiples déplacements.

L’entrée en formation est conditionnée par la réussite à un stage probatoire. L’école y vérifie notre aptitude à suivre le cursus, et présente les 4 lignées de Yoga enseignées.

Chaque lignée, a une démarche particulière pour vivre, enseigner les postures ( appelées asanas ). Tout élève doit en choisir 2, et les suivre pendant toute sa formation. Pendant cette probation, un des candidats attire ma curiosité sur le maître spirituel K.G. Durkheim qui influence une des lignées. Je me procure un de ses livres. J’y lis que chaque humain est animé par « un être existentiel et d’un être essentiel ». Cette idée bouscule mes conceptions qui mélangent des rudiments de matérialisme, de marxisme, de freudisme, de Sartre, de sciences. Intrigué, je prends la lignée Durkheim, et j’ajoute la lignée Madras.

Ma vision sportive, gymnique du yoga s’effondre.

Mon sommaire bagage philosophique athée se voit confronté à la spiritualité orientale ! Du coup, j’ai une boulimie de lecture sur le sujet, plutôt que d’étudier les asanas, l’anatomie. Insatiable.je complète la formation par des stages initiatiques, des sessions de méditation, des colloques.

  Je passe du monde masculin des roulants, au monde à dominante féminine du Yoga. Je me sens bien avec toutes ces femmes intéressantes en chemins d’évolution, je ne compte pas tous mes coups de cœur platoniques !

 La « lignée Durkheim » a la particularité de promouvoir la méditation zen, le concept de Hara, et insiste sur la nécessité de travailler sur sa psychologie, ses «ombres ». La professeure qui a travaillé avec Durkheim dans son centre en Allemagne, me conseille une thérapeute sur Paris. Je prends un rendez-vous, conscient de ce mal être qui m’empoisonne l’existence, depuis toujours. Dès la première séance, la relation thérapeutique proposée ne me convient pas, j’ai trop l’orgueil, l’illusion de pouvoir m’en sortir par l’auto analyse !

 Les stages offrent un contexte stimulant, chaleureux qui met la personne en état d’ouverture psychologique. Plusieurs fois, des exercices initiatiques ont fait remonter des émotions, ont réouvert des blessures refoulées qui m’ont permis d’avancer sur mon chemin….

 J’étais embarrassé par la relation forte de Maître à Disciple si présente dans les traditions spirituelles. Heureusement, je découvre Krishnamurti qui s’oppose aux Gourous, prône la démarche individuelle, singulière de connaissances de soi, de relation à l’autre, au monde. Un maître tibétain dont j’ai oublié le nom, parle de la possibilité d’un matérialisme spirituel, mon athéisme se voit conforté.

 En fin de compte, j’ai vécu cette formation comme un chemin de développement personnel, j’ai négligé l’objectif du diplôme. En plus, je ne me sentais pas la stature d’un professeur de Yoga, dont j’ai idéalisé les qualités requises.

Puis, l’engagement dans une famille recomposée, du bénévolat associatif m’ont éloigné complètement du Yoga. Mais, des années plus tard, la reprise du yoga m’a aidé à surmonter les séquelles à un genoux, suite à un accident de vélo. 

Maintenant, le yoga m’accompagne pour mon bien être physique, psychique, spirituel. En complément, je m’initie à la marche nordique.

Daniel CAILLEMET - octobre 2023 -


DE LINA ET GERARD.

Après l'AG de l'USCORG, nous avons poursuivi notre chemin en train direction la montagne où la neige est déjà bien tombée 40 cm à notre arrivée. Marche nordique dès le lendemain pour se mettre en jambes avant un rendez-vous gastronomique avec mon club de trail.

Que nos montagnes sont belles où il fait bon s'y ressourcer.

Amicales pensées et bonnes fêtes de Noël et de fin d'année à tous.
Lina





CUBA ET BRIOUDE


Lors de notre récent séjour à Brioude nous avons rencontré Jacques ROUSSERIE qui nous a demandé de donner le bonjour aux amicalistes qui étaient du séjour à Cuba en avril/Mai 2012. (Voir ci-dessous un extrait de l'article rédigé par Michel RECOQUILLAY).



Jacques ROUSSERIE, au premier plan sur cette photo, est responsable de la Banque Alimentaire sur le Brivadois.