Histoire de marquer l'année de mes 50 ans je me suis offert en 1997 deux extras en matière de course à pied.
Le 17 mai en participant au 1er semi-marathon de Zarzis (Tunisie). Départ à 16 heures sous une forte chaleur mais une expérience inoubliable. Je sais que l'idéal olympique est de participer mais il y a des Tunisiens qui en ont une approche particulière . . . A mon grand étonnement j'ai vu des participants "courir" sur les portes-bagages de mobylettes, profiter des navettes des ambulances, couper à travers les oliveraies, . . . Vous me direz qu'au marathon de Paris le métro trouve des adeptes. . .. J'ai terminé en 1h36' en précédant, mais oui, deux cheminots tunisiens.
**********
Le 2 novembre au marathon d'Amsterdam. A cette époque ma fille réside encore aux Pays-Bas, elle a même habité dans cette ville à Marathonweg (avenue du marathon - quelle coincidence !)) à quelques foulées du stade olympique théâtre des J.O. de 1928. Il fait 5/6° degrés pas plus et un brouillard pressant nous enveloppe, rien à voir avec les températures de Zarzis. Vers le 20ème kilomètre je sens que manifestement une ampoule s'est formée insidieusement sous mon orteil gauche et qu'elle vient de se libérer de toute pression par la sensation de chaleur que je viens de ressentir. Grosse frayeur mais finalement seul l'état de ma chaussette en apportera la preuve. A l'arrivée sur le stade, le brouillard, le halo autour des projecteurs, la vétusté des installations donnent une atmosphère un tant soit peu surréaliste. Il ne me reste plus qu'à retrouver les miens.
Vous pouvez retrouver des articles plus complets sur ces deux courses en parcourant votre collection des Foulées Cheminotes.
Robert