Voie Domitienne - course à pied.
Au mitan des années 80 (1980, pas 118 avant JC), avait lieu une compétition de course à pied qui réunissait les deux irréductibles, Béziers et Narbonne. La course s’appelait bien évidemment la Voie Domitienne. Elle devait faire un peu moins de 30 km et avait lieu en juillet. Je l’ai courue deux fois ; la première, celle qui nous occupe, partait de Narbonne pour rejoindre Béziers. L’année suivante, ce fut dans l’autre sens. Elle passait par la plaine de Coursan, l’étang de Capestang, Périès, Poilhes, le col d’Ensérune vers le fameux tunnel du Malpas creusé sous la tranchée du canal du Midi, l’étang de Montady, Colombiers et rejoignait le plateau de la citadelle de Béziers. Je l’ai courue en compagnie de mon ami Marc Jambro (dossard 163), voisin de longue date, conducteur de train à Saint Lazare, mais qui venait d’obtenir sa mutation au dépôt de Narbonne. Ce qui n’était pas un cadeau en soi, car il n’était pas vraiment le bienvenu en prenant la place d’anciens conducteurs dans la liste d’avancement en grade, très chargée à l’époque. Revenons à nos moutons, nous partîmes tous les deux, mais vers Coursan, sous une chaleur accablante, nous rattrapâmes ou fûmes rattrapés par une charmante participante, comme vous pourrez en juger sur deux photos un peu claires mais parlantes tout de même. Petit bémol, je n’ai jamais revu cette dame par la suite, mais je pense que nous avons terminé la course tous les trois ensemble. Si vous la reconnaissez, transmettez-lui un amical bonjour. Je ne sais plus qui a pris les photos
Autre souvenir qui m’est revenu ces jours derniers quand au moins cinq personnes ont perdu la vie sur les plages de l’Hérault battues par une mer démontée. Il y a plus de 50 ans en arrière, je devais avoir 17, 18 ans et Marc Jambro, un an de moins ; nous nous trouvions à Narbonne Plage, au camping sauvage par une journée d’août sentant la fin de l’été. Le vent marin ou d’Espagne était violent et la mer mauvaise. Marc et moi avons porté secours à un homme qui était incapable de revenir sur la plage et lui avons très certainement sauvé la vie. Il n’y avait pas de poste de secours.