ARTHUR KOESTLER (6)


Maisons Laffitte culturel.
ARTHUR KOESTLER (6)
 Nous avons vu dans un épisode précédent qu’Arthur Koestler a, durant deux mois environ en 1934, vécu au 2 de la Place Wagram à Maisons Laffitte.
Le jardin, je n’ose dire parc, de cette belle demeure longe l’Avenue Eglé. La maison précédant celle où a résidé Arthur est au n° 30 de cette avenue.
Ces précisions sont destinées aux nombreux Mansonniens qui suivent ce feuilleton, beaucoup plus intéressant, vous en conviendrez, que “Un si grand soleil”.
Le récit de son séjour est abondamment décrit dans deux de ses ouvrages :
Ø “HIEROGLYPHES” paru en français aux Editions Calmann-Lévy en 1955 et surtout dans
Ø “LES TRIBULATIONS DU CAMARADE LEPIAF” paru en français, toujours chez Calmann-Lévy en 2016.
En fait, ce dernier ouvrage est son premier roman, il l’écrit en allemand et l’intitule :
Ø “ LES AVENTURES D’EXIL DU CAMARADE CUI-CUI ET DE SES AMIS”.
Il est alors toujours communiste et travaille pour le Komintern. A Maisons Laffitte, il s’occupe dans cette propriété d’un foyer pour les enfants des travailleurs communistes clandestins d’Allemagne.
Le dénommé Willi Münzenberg, cadre du parti communiste allemand et très influent prosélyte du Stalinisme, il est considéré comme un génie de la propagande politique, lui demande d’écrire une brochure sur ce lieu. Ce sera l’objet de ce livre.
 Il ne paraîtra pas à l’époque car Koestler le soumet à l’Association des écrivains allemands en exil (bien évidemment communistes), qui le condamne car il reflète des “tendances individualistes bourgeoises”.
Désespéré, Arthur Koestler tente de se suicider au gaz, sans succès. En fait, il est sauvé par la chute d’un livre sur son visage qui le décide à mettre fin à son suicide.
 Je vois là un paradigme de l’importance de la culture, toujours avoir un livre en équilibre près de soi. Deuxième règle vitale : éviter d’avoir le gaz chez soi.
 PS : Si par hasard, vous désiriez lire un de ces ouvrages, vous pouvez me les demander. Je ne vous les prêterai pas, je n’aime pas m’éloigner de mes livres.
J’ai encore quelques précisions à vous apporter sur Koestler, puis je reprendrai (à la demande pressante des mansonniens) mes promenades littéraires dans le parc de Maisons.