STATUE
DE VOLTAIRE
La
parcelle sur laquelle est érigée la maison où résida Arthur
Koestler est située dans le triangle formé par les avenues Bailly,
Voltaire et Eglé. Elle a été scindée en deux, la partie la plus
petite supportant la maison du gardien.
Les
deux maisons sont en vente ou vendues.
Derrière
la maison du gardien, un petit trésor est encore visible. Je ne sais
pas pour combien de temps encore.
Il
s’agit d’une reproduction d’une statue de Voltaire assis. La
statue originale est l’œuvre de Jean-Antoine Houdon (1741-1828).
Une
statue identique, je ne sais pas s’il s’agit de l’originale ou
d’une copie, se trouve dans le salon d’honneur de la BNF, elle a
ceci de très particulier qu’elle recèle en son socle le cœur du
philosophe.
Cette
anecdote est à rapprocher de l’histoire des statues que l’on
déboulonne en ce moment. Il me souvient que mon ami Rémy Pech,
spécialiste des événements viticoles de 1907 dans le Midi, pestait
et tempêtait contre le déplacement de la statue de Ferroul à
Narbonne. Rien n’y fit.